Dès le 1er janvier 2025, les primes d’assurance, notamment habitation, auto et santé, vont connaître une hausse spectaculaire.
En tête, l’assurance habitation, dont la surprime dédiée au régime des catastrophes naturelles passera de 12 % à 20 %, pour compenser la multiplication des événements climatiques. Cette revalorisation, combinée à une sinistralité en hausse, entraînera une augmentation moyenne de 10 % à 12 % des cotisations. Le coût des assurances évoluera ainsi deux à trois fois plus vite que l’inflation, pesant lourd sur le budget des foyers.
Assurance auto : une forte hausse des tarifs attendue en 2025
Après des hausses relativement modérées de 2 à 3 % en 2023 et 2024, les primes d’assurance auto devraient augmenter de 4 à 6 % en 2025. Plusieurs facteurs expliquent cette flambée. Tout d’abord, la remontée des taux d’intérêt ces deux dernières années avait permis aux assureurs de compenser une partie des coûts, limitant ainsi les augmentations de tarifs. Mais avec la baisse amorcée des taux, cet avantage disparaît progressivement.
En parallèle, les coûts de main-d’œuvre ont fortement augmenté, tout comme le prix des réparations (+6 % en 2024), particulièrement pour les véhicules électriques et hybrides, dont les réparations sont plus coûteuses. Les assureurs n’ont donc d’autre choix que d’augmenter les primes pour absorber ces coûts croissants.
Hausse des tarifs des assurances : consultations médicales et sinistres en cause
Les tarifs des assurances auto et complémentaires santé vont connaître une augmentation significative en 2025. Du côté des assurances auto, la hausse des sinistres, liée à la recrudescence des accidents de la route et aux dommages causés par les intempéries (comme les orages de grêle), pousse les assureurs à réévaluer leurs tarifs. Bien que ces hausses pourraient théoriquement atteindre 7 à 10 %, les assureurs vont probablement limiter cette augmentation en raison de la concurrence et de l'essor des pièces détachées de réemploi.
Du côté des complémentaires santé, la revalorisation des consultations médicales est un facteur clé. Dès décembre, les consultations chez les généralistes et certains spécialistes augmenteront, faisant grimper le reste à charge pour les mutuelles. La dérive des coûts de santé, l'inflation, et le vieillissement de la population alimentent cette flambée, avec des hausses estimées à 6 à 8 % en moyenne pour les contrats individuels.
Ces augmentations seront particulièrement ressenties dans les complémentaires santé individuelles, indépendamment de celles liées au vieillissement de l'assuré, contribuant au sentiment d'une facture plus lourde que prévu.