Comment nous trouver ? 

Siège social

25, PLACE DE LA MADELEINE - 75008 PARIS

Tel : 01 42 93 39 72

E-mail : contact@bayvet.fr

Contactez-nous

Joindre nos services

Accueil / Sectrétariat

contact@bayvet.fr

Equipe indemnisation

sinistres@bayvet.fr 

Equipe comptable

comptabilite@bayvet.fr


Joindre la personne de votre choix

Cyril Bayvet 

Président Directeur Général

Thibaut Bayvet

Directeur Général Délégué

Christophe Maumont

Entreprises et Professionnels IARD et assurances de personnes

Jimmy Gareau
Entreprises et immeubles
IARD

Susana Alves

Entreprises et Professionnels

Bertand Besson

Responsable assurance de personnes

Anne Penas
Entreprises et Professionnels
Prévoyance et Frais de Santé

Michael Deneux
Entreprises et Professionnels
Prévoyance et Frais de Santé

Alain de La Roque
Chargé de clientèle privée et professionnelle

Ana-Carla Prioux
Chargée de clientèle privée et professionnelle

Richard Beaud
Chargé de clientèle privée et professionnelle

Valérie Lucas
Chargée de clientèle privée et professionnelle

Pauline Doyen
Conseillère Epargne et Prévoyance

Thierry Picard
Responsable indemnisation

Emmanuel Pouillon
Indemnisation

Maryon Lefebvre
Indemnisation

Benoît Van Es
Indemnisation, Assurance de prêt, Placement

Valérie Zenarre
Responsable comptabilité

Melissa Grenet-Zaire
Accueil & Secrétariat

Grégoire Bayvet
Chargé de missions

Du private equity dans votre PER

Thumbnail [16x6]

Dès octobre 2024, une nouvelle réglementation entrera en vigueur pour les assureurs, les obligeant à inclure une proportion minimale d'actifs non cotés dans les profils de gestion de leurs contrats d'assurance vie et de Plan d'Épargne Retraite (PER). Quels sont les impacts sur vos investissements, les risques encourus et les rendements potentiels ?
 

La nouvelle législation, qui sera effective à partir d'octobre 2024, imposera aux assureurs d'intégrer une part minimale d'actifs non cotés, également connus sous le nom de private equity, dans les profils de gestion proposés dans leurs contrats d'assurance vie et PER. Ainsi, un profil "équilibre" d'une assurance vie pourrait inclure au minimum 4% d'investissements en private equity, tandis qu'un profil "dynamique" devrait en comporter au moins 8%. Pour un PER, la part minimale d'investissement non coté dans un profil "équilibre" pourrait varier entre 3% et 8%, en fonction de l'horizon de la retraite.
 

Mais qu'est-ce que le private equity ? 

 

Il s'agit d'une forme d'investissement dans des entreprises non cotées en bourse. L'objectif est d'acquérir des parts de ces entreprises à différents stades de leur développement, afin de les accompagner dans leur croissance et de réaliser un retour sur investissement significatif à moyen ou long terme en vendant ces parts. Le capital-risque se concentre sur les jeunes entreprises innovantes à fort potentiel de croissance, tandis que le capital-développement vise les entreprises plus matures nécessitant des capitaux pour financer leur expansion. Le capital-transmission, quant à lui, consiste à prendre une participation majoritaire dans une entreprise et à la développer en vue de sa revente.
 

Quel rendement peut-on espérer du private equity ? 

 

Le rendement peut varier considérablement d'un fonds à l'autre, en fonction de la stratégie de la société de gestion, de la qualité des investissements sélectionnés et du contexte économique. Cependant, le private equity vise généralement des rendements plus élevés sur le long terme que les placements traditionnels comme les actions. Selon les données de l'association France Invest à fin 2022, les performances du private equity ont atteint 14,2% par an sur 10 ans, contre 10,4% pour les actions du CAC 40 et 5,6% pour l'immobilier.
 

Cependant, le private equity n'est pas sans risque. Tout d'abord, il s'agit d'un placement peu liquide, les fonds ayant des périodes de blocage pouvant aller jusqu'à 12 ans, car les entreprises ont souvent besoin de temps pour se développer. De plus, cette activité comporte un risque opérationnel élevé, le succès n'étant pas garanti, et le risque de perte totale ou partielle du capital investi est plus élevé que pour un placement traditionnel.
Ainsi, bien que le private equity offre un potentiel de rendement élevé, son illiquidité et le risque de perte en capital en font un placement qui ne convient pas à tous les profils d'investisseurs.