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Grâce à ce nouveau dispositif, la renégociation de son assurance sera désormais possible à tout moment, sous présentation d’un nouveau contrat dont les garanties sont équivalentes à l’ancien. Cette réforme a vocation à s’appliquer à compter du 1e juin pour les nouveaux crédits à compter du 1e juin et pour les crédits en cours à compter du 1e septembre 2022.
Aujourd’hui, malgré la remontée des taux, la cotisation mensuelle destinée à assurer son crédit immobilier excède toujours le coût des intérêts. C’est pourquoi, s’ils veulent économiser sur la durée du crédit, les clients ont tout intérêt à faire jouer la concurrence sur cette assurance et ce, d‘autant plus lorsque l’on sait que la règlementation connait une nouvelle évolution à compter du 1e juin.
Il est vrai que pendant des années le marché de l’assurance emprunteur était extrêmement verrouillé par les banques et ce, malgré les tentatives des lois Lagarde de 2010, Hamon en 2014 et Bourquin en 2016, finalement révélées insuffisantes pour ouvrir le marché de l’assurance-emprunteur.
A la suite de ces lois, le nouveau dispositif de la loi Lemoine du 28 février 2022 vient offrir la possibilité de renégocier à tout moment son contrat d’assurance sous certaines conditions. Il entrera en vigueur le 1 juin pour les nouveaux crédits et le 1e septembre pour l’ensemble des crédits en cours. Ainsi, avec ce nouveau dispositif, les banques seront contraintes de rappeler à l’emprunteur son droit de résiliation chaque année.
A ce titre, plusieurs mesures peuvent être retenues :
Il est vrai que la suppression du questionnaire médical risque de réjouir les profils à risque, jusqu’alors, contraints d’emprunter à des tarifs beaucoup élevés ou de renoncer au crédit. A partir du 1e septembre, ils pourront renégocier leur assurance sans surprime ni exclusion et ce, malgré l’éventuelle souscription d’un crédit à un prix élevé du fait de leur maladie.
En revanche, la joie ne sera probablement pas partagée par les profils ne présentant aucun risque particulier. En effet, avec la suppression du questionnaire, les compagnies d’assurances auront moins de visibilité sur la situation médicale des emprunteurs. Par conséquent, cela aura nécessairement des répercussions sur les tarifs, lesquels risquent fortement d’augmenter afin de compenser ce risque.
Désormais, avec ce dispositif, la renégociation de son assurance peut intervenir à tout moment à la seule condition de présenter un nouveau contrat aux garanties équivalentes à l’ancien. Pour le reste, l’emprunteur est totalement libre, à savoir qu’il peut très bien se tourner auprès d’un autre assureur, banque, courtier en crédit ou en assurance.
Il est vivement recommandé solliciter un devis, obtenu sur internet en moins de 10 minutes, afin de procéder à une véritable comparaison entre les différentes offres. Une fois le devis reçu, il est possible de demander à sa banque de s’aligner. Cela a notamment permis à de nombreux emprunteurs d’obtenir une remise significative (60 à 70%).
Enfin, sachez que la majorité des banques disposent d’un autre contrat d’assurance dit « défensif ». Rarement proposé lors de la signature du crédit, ce contrat est souvent beaucoup plus intéressant financièrement.
A retenir :
Veillez à vous assurer de l’effectivité de la résiliation dans les mois qui suivent l’acceptation du nouveau contrat et ce, afin d’éviter les doubles prélèvements, trop souvent encore constatés. Si tel était le cas, vous êtes en droit de réclamer le remboursement du trop-perçu par la banque.
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