On souscrit à une assurance prévoyance dans le but d’avoir une prise en charge en cas d’événements imprévisibles
Vrai. L’assurance prévoyance renvoie à l’ensemble des contrats visant à prémunir la famille de l’assuré et lui-même des risques engendrant une perte de revenus. Il s’agit d’une prestation qui compense une diminution de salaire due à un accident, un décès, une perte d’emploi ou une maladie qui empêche le souscripteur de travailler. Si ce produit peut minimiser les conséquences financières d’un événement, le versement n’a lieu que si risque survenu est couvert par le contrat.
L’assurance prévoyance ne couvre que les cas de décès
C’est vrai et faux. Les couvertures d’une assurance prévoyance s’étendent sur un large panel de risques. La formule adoptée peut la déclencher dès lors que le souscripteur se trouve confronté à une incapacité vécue de manière temporaire ou permanente et pouvant être plus ou moins grave. Les cas d’hospitalisation en l’occurrence font l’objet d’indemnités spéciales.
Pour ceux qui choisiront la formule « assurance obsèques », c’est en toute logique que le bénéficiaire désigné qui perçoit le capital après le décès de l’assuré. Pour éviter à la famille de supporter les coûts des funérailles pouvant aller jusqu’à plus de 4 500 euros en France, la garantie de cette prestation se limite uniquement aux funérailles du souscripteur. Le choix d’un contrat de prestation ou d’un contrat capital est laissé à l’initiative de ce dernier.
Assurance prévention : les fonds constitués sont récupérables
C’est faux ! À la différence de l’assurance vie par exemple, par laquelle l’assuré peut se constituer une épargne et qui a valeur de rachat, l’assurance prévoyance n’est déclenchée qu’après réalisation du risque couvert.
Ce type d’assurance peut transférer aux bénéficiaires désignés le capital constitué par les primes versées par le souscripteur dans l’éventualité où il n’en a pas besoin avant sa mort. À l’inverse, un contrat de prévoyance à fonds perdu prévoit que les cotisations versées par l’assuré sont conservées par l’assureur si le risque couvert ne survient pas durant la durée de couverture. C’est un point à connaitre avant de souscrire pour éviter les mauvaises surprises.
Les contrats de prévoyance sont faits pour tout le monde
C’est vrai puisqu’une assurance de prévoyance peut couvrir tous les aléas de la vie. Elle met financièrement à l’abri l’assuré ou ses proches (enfants, partenaire) en cas de risques lourds. Il s’agit essentiellement de décès, d’invalidité, de dépendance. Imprévisibles, ceux-ci obligent souvent l’assuré à suspendre son travail et par voie de conséquence, ses revenus. Dans les couvertures de base, le versement d’une indemnisation n’a lieu que s’il y a incapacité permanente de 30 % au minimum.
Un achat immobilier à crédit peut également amener un tiers à contracter une assurance prévoyance. Il s’agit de l’assurance emprunteur ou assurance prêt immobilier que les établissements bancaires exigent du créditeur. La souscription à ce produit conditionne l’octroi du crédit immobilier ou d’autres crédits à la consommation. Dans l’éventualité d’un accident de la vie pouvant se produire à l’encontre du souscripteur, cette prestation prévoit le remboursement de ses mensualités de prêt. Précisément, l’assureur a charge d’effectuer ce remboursement auprès de la banque concernée. Non seulement ce produit d’assurance sécurise l’établissement prêteur, mais aussi les proches de l’assuré s’il venait à mourir prématurément.
En quoi consiste l’assurance dépendance ?
De manière globale, elle est à souscrire avant les 70 ans de l’assuré. L’assurance dépendance ouvre droit à un capital ou une rente à verser dès lors que l’état de santé de l’assuré se dégrade de manière importante et durable. L’assuré perçoit dans ce cas d’une rente un versement à vie. L’assurance obsèques sert à financer exclusivement l’organisation des funérailles du souscripteur de son vivant.
L’état de santé du souscripteur est indifférent
C’est faux ! Au contraire, l’assureur s’assurera au moyen de questionnaires à remplir et d’examens médicaux que la santé de l’assuré ne représente pas trop de risque. Les réponses fournies peuvent l’amener à effectuer diverses analyses. En effet, face à un sujet « à risque élevé », l’assureur défend ses intérêts en limitant les garanties. Il peut aussi augmenter le coût de la protection.
Bon à savoir
Une entreprise peut souscrire une prévoyance collective au bénéfice de ses salariés. Généralement, toute organisation doit s’astreindre à l’obligation de cotiser pour assurer le risque de décès des salariés-cadres. Cependant, une prévoyance collective peut s’élargir à l’ensemble du personnel sur un accord collectif. Notamment, grâce aux conventions collectives.
Couvrant d’autres risques tels qu’une incapacité temporaire ou une invalidité, elle est alors subsidiaire à la Sécurité sociale, laquelle est un régime obligatoire. Une vérification des couvertures actuelles et la prise de connaissance d’une éventuelle complémentarité entre celles-ci s’imposent avant toute contraction d’un nouveau contrat.